À propos

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Qui aurait cru que les bancs de la faculté de droit de Nice me conduiraient là ? Certainement pas moi. Pourtant, toutes ces années à suivre des cours d’arts plastiques, à m’initier à la mosaïque, la BD, la peinture murale, sans parler des gros travaux de bricolage, auraient dû me mettre  la puce à l’oreille.

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Finalement, après le métier de juriste à la MAIF puis d’aide comptable à Plan du Var, le cap de la quarantaine fut, comme pour beaucoup, une vraie remise en question. Après un bilan de compétences  auprès de la société Interactif de Nice Arénas qui m'a apporté un énorme soutien, je me suis lancée dans la reconversion professionnelle.

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Parallèlement, je réalisais la nécessité de protéger notre belle Dame Nature.

D’abord, membre de l’association écologique Aujà (osons en niçois), puis de leur Repair-Café, j’ai réalisé qu'étant une passionnée de décoration, ma voie était peut-être dans la sauvegarde des objets, dans l’Upcycling. Le hasard a fait que lors de cette prise de conscience, je voyais très souvent sur le bord de la route des chaises et fauteuils, certes, très abimés, mais méritaient-ils pour autant de finir à l’état de déchets ?

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C’est ainsi que je me suis tournée vers la tapisserie.

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Ce fut alors un tourbillon de découvertes et de belles rencontres : le Greta Nice Côte d’Azur qui a cru en mon projet, mes professeurs de tapisserie du Lycée des métiers d’art de Pasteur, sans qui je ne serais pas là, Françoise de la sellerie Bosco qui a accepté de me supporter en stage à Saint Laurent du Var, sans oublier mes copines de promo: Charlotte partie pour une super aventure chez les Compagnons du devoir, Perrine de l’Atelier Pam et Sandrina de Rénov'Art Tapisserie. Ces deux là sont restées mes coachs « moral » . Et oui, ce n’est pas toujours simple de mener de front une vie de famille, un nouveau métier et l’entreprenariat. Alors, quand le doute me submerge, elles sont toujours là pour me remettre d’aplomb sur cette belle route que nous avons décidé de suivre.

J’ai encore énormément de projets, de choses à apprendre, et d’obstacles à contourner, mais je le ferais toujours avec  beaucoup de conscience professionnelle, de rigueur et de perfectionnisme car cette aventure, c’est avant tout le plaisir de me voir confier un fauteuil qui a souvent pour vous une grande valeur sentimentale et de voir ensuite votre visage heureux en découvrant le travail accompli pour lui donner une seconde vie.